Voilà, il y a 3 ans maintenant j'ai écrit un livre. Sur moi un peu, une vie fantasmée surtout, à une époque ou c'était du grand n'importe quoi et ou rien ne portait à conséquence.

Je n'ai jamais rien fait de ce livre. Je l'ai lu à quelque personnes qui ont adoré ou détesté. Je ne me suis jamais bougée le cul pour le faire publier ayant la conviction qu'il n'en vallait pas le coup et n'était pas assez bien.

Donc voilà.

Je vais le mettre en ligne sur ce blog. Par chapitre ou demi chapitre. Peut être que certain le liront, l'aimeront, rirons, n'en penseront rien... We'll see.

Le premier épisode sera en ligne bientôt, le temps que je mette tout à jour et que je récupère tous les fichiers sur mon vieil ordinateur.

That is the question.

La question c'est plutôt : peut on tout dire dans son blog, où est la limite ?

Je suis assez fascinée par l'autofiction dans l'ensemble, par la vie des gens, je trouve que c'est passionnant, sérieux.

Mais où faut il s'arreter ?

Je m'adresse aux bloggeuses : vous n'avez pas peur d'en dire trop et que vos proches tombent dessus (je pense par exemple à l'épisode de Cé et du kiné qui a trouvé son blog), ou alors des mecs de votre boulot sur qui vous dites des conneries ? Est ce que c'est dangereux ? Est ce que vous y pensez ?

Est ce que c'est malsain ? Ca oui je pense, un petit peu...

En gros beaucoup de gens blog, partout, tout le temps, mais est ce qu'on pense vraiment aux enjeux ?

Mssieur parfait is gone. En vacance. C'est les boulles. En fait ça fait aujourd'hui pile une semaine qu'il est parti et puisque je n'en ai pas parlé, c'est que je tenais bien le coup. Là je tiens plus trop. C'est pas que je m'inquiète. Si vous voulez tout savoir il fait le tour de la France en mob avec ces potes...no comment. Mais je me sens seule, tout m'énerve, je me sens humf et pff.

En même temps je dois avouer qu'on est ensemble toute l'année, qu'il est chez moi tous les soirs et que c'est pas désagréable de se retrouver un peu avec moi et mon livre et ma télé, mes potes et mes crottes de nez.

Mais bon...une semaine encore...c'est long...

OUI jeune amie pendant que toi tu fais la conne au soleil ou rêve de ton prochain maillot de bain moi je loose. Et vénère hein. Il se trouve que l'année prochaine je repars pour un an de prépa, youpla c'est la fête du slip et ça chauffe dans les bermudas. Faut dire que ça fera trois ans de prépa, moi je dis c'est pas humain. Alors tu te demandes pourquoi je me retape un an si ça me fait tant horreur. Et ben si on te demande tu diras que tu sais pas, voilà. Et puis tu me laches avec ton maillot Eres moi je lis la biographie d'Elisabeth 1er, c'est achement mieux.

Oui, fin non, c'est les boules je pars un mois en Grèce (nan ça c'est pas les boules) mais je vais devoir emmener du boulot et ça, ca me file de l'herpes, même si j'en ai pas, et ça n'ira pas du tout avec mon maillot pas Eres et d'ailleurs mon pas de maillot du tout, parce que je dois aller en acheter un bordel, la vie est injuste et cruelle.

Au fait ça coute combien un maillot eres ? sérieux ? En solde ?

Sinon tu remarqueras que je n'ai pas fait allusion à cette fête merdique du 14 juillet, heu pardon merveilleuse fête vive la France, vive la République, vive Sarkosy, vive Cécilia, vive ta mère en string/

Non hé je déconne hein. (travailler plus il en a de bonne lui, tu crois que je vais faire quoi en PREPA TROU DE BALLE), non mais oh.

Tu auras droit au récit de cette merveilleuse fête nationale pendant laquelle je me suis rendue au bal des pompiers à Saint Sulpice dont tu me diras des nouvelles, une cata totale, mais là Elisabeth m'attend, et une reine n'attend jamais, Cécilia en sait quelque chose.

C'est une question qu'on doit se poser, que je me pose du moins. Partir un an, ou plus, loin, faire sa vie ailleurs, faire autre chose, voir l'inconnu. Mais bientôt cet inconnu deviendra l'habitude et il faudra à nouveau partir, repartir... Le départ en soi ?  Partir pour partir ? ...non. Beaucoup de philosophes se sont accordés la dessus. Partir = fuir. Surement. Mais, et alors ? Pourquoi pas ? Non, je sais que je n'en suis pas capable. Paris c'est ma ville. Ma vie. Ce que j'aime. J'y ai mes personnes, mes gens, à moi, Monsieur Parfait que j'aime, qui est là. Pourtant...pourtant parfois je me dis que je devrais me forcer à lacher prise, à larguer les amares. Peut être dois je me faire violence. Quitter mes attaches. Peut être est ce dont j'ai envie, au fond. Tous, ou beaucoup, de mes amis ont, ou vont passer un an à l'étranger. Une de mes anciennes meilleures copines part à New York l'an prochain. Et moi.. Moi ce n'est pas prévu dans mon cursus universitaire, scolaire. Mais je pourrais. Si je voulais. Mais sait on vraiment ce que l'on veut ? Et ce que l'on veut est il ce qui est bon pour nous ? Non bien sûr, rarement. Alors partir pour le moment, c'est non.

Voilà, je m'emmerde. C'est clair, c'est net. Entendons nous : je m'emmerde au bureau. Sinon ma vie va très bien merci, je ne m'y ennuie pas. Enfin si parfois, enfin non, enfin ce n'est pas le problème, zut laissez moi finir ! Bref, le bureau. Je suis en stage pour 1 mois encore et j'ai commencé il y a...1 mois. Epreuve fatidique du "chouette j'ai fait la moitié" mais dans ce cas précis plutôt du "et merde encore la moitié à tirer". Et encore, ce stage c'est moi qui l'ai voulu. Il s’agit d’un stage en journalisme, ce qui aurait pu être passionnant. Oui, mais si j’avais eu des trucs à faire. Et là, franchement soit j’ai vraiment une énorme capacité de travail et la rapidité de Flash gordon, soit ce qu’on me donne à faire ne prend vraiment pas beaucoup de temps, et ils se foutent un peu de ma gueule. Le calvaire de la stagiaire, jeune qui plus est : tout le monde s’en branle (malgré mes efforts hein, faut pas déconner). Alors voilà j’erre toute la journée sur internet, je glande, je…je ne sais plus quoi, les heures passent et les jours aussi. A quand le surmenage ?

En ce moment ça ne va pas fort du tout. J'ai même du mal à en parler, je n'ai pas le courage d'expliquer ce qui se passe, j'ai peur de pleurer. Quelqu'un va très mal, médicalement, dans ma famille. C'est très dur pour moi, et pour tout le monde. Peut être plus tard j'arriverais à raconter. Alors là, je suis un peu en mode pause.

Mais je ne laisse pas tomber ce blog. Donc à bientôt, à plus tard, à tout de suite.

Lundi soir je suis allée au vernissage de l'expo Pierre et Gilles au Jeu de paume.

Jusqu'ici tout va bien.

Alors on va passer vite fait sur l'expo parce qu'au fond tout le monde s'en fout (si quelqu'un ne s'en fout pas il est prié de se manifester pour que je puisse laisser libre cours à ma verve artistique). Donc l'expo était ok. Ok parce ce que j'aime bien ce qu'ils font en général, certaines oeuvres son exellentes, et d'un point de vu graphique quelques unes sont canons.

Jusqu'ici tout va bien.

En plus l'expo était bien foutue, jolies couleurs dans les salles, éclairage bien pensé. Agréable en somme.

Jusqu'ici tout va bien.

Ca s'est gaté arrivé aux petits fours. Les vernissages normalement j'adore parce que tu tises et tu bouffes à l'oeil. Mais je ne suis pas seule aux vernissages.

Et là, les Pierre vladimir et jean charles édouard, je dis stop.

Jean charles édouard (manque de pot à un Charles près t'aurais baisé Loana et fini DJ au Macumba club de Mouette les Bains) fait du droit, du commerce, et sa nana fait de la com. Jean charles édouard (bonjour l'angoisse une demie plombe pour écrire ton nom) a des polos roses et des chaussures pointues et / ou blanches. Jean Charles Edouard roule en X9 parce qu'il le vaut bien. Oui mais Jean charles édouard pue de la gueule et / ou de la bite.

D'habitude, pour moi, Jean Charles Edouard fait partie des meubles, il est en option déco. Mais là trop, c'est trop, l'invasion, marrée de Jean Charlou, crise d'angoisse, de l'air.

Le pire étant le Jean charles Edouard de trente ans. Il a investi dans le costume. Trente ans n'est pas un bel âge quand on pue de la bite.

Dis moi je peux juste t'appeler Jean maintenant ?

Bien sûr que j'ai fait les soldes, nan mais pour qui vous me prenez. Je suis même à découvert de...Nan j'ai trop honte. Mais les soldes ça craint. Grave. Déjà c'est pas la classe, les fringues sont de la saison passée, tu seras jamais au top avec. Ensuite c'est l'horreur les meufs se jettent sur tout ce qui ne bouge même pas (bah oui vous avez déjà vu des robes à pattes qui essayent de s'enfuir vous ? moi non plus. Alors pourquoi les nanas se jettent dessus comme des chats sur des mulots ?) c'est le bordel, ça piaille, tu crèves de chaud. Bon évidement c'est de ma faute, parce que devine ou j'ai fait les soldes ?? Aux galeries lafayette... Oui bon bah ça va hein. En plus généralement tu pars pour acheter un truc, tu rentres avec tout, sauf ça. Bref : une spirale infernale. Un gouffre sans fin. La mort.

Mais cette année j'ai acheté UTILE. Je suis comme ça moi, je suis une fille pragmatique. En attendant le compte rendu en image de mes achats (exclu pour aujourd'hui parce je ne trouve plus mon apareil photo...) je vous fait le bilan

- Un pull noir Et Vous avec jolie petits boutons (- 50%)

- Un gilet gris ajouré Zadig et Voltaire (- 30%)

- Un jean Gap canon (à 24 euros !)

- Un débardeur blanc style "chemise de nuit je suis canon mais je viens juste de me réveillé" (- 50%)

- Un petit gilet cours bleu foncé Claudine Pierlot (- 40%)

Voili voilou.

Mais ma fièvre acheteuse ne s'est malheureusement pas calmée pour autant... Donc à bientôt pour de nouvelles aventures

Oyez braves gens, chers lecteurs et moi même ! Welcome. Il m'a fallu du temps pour m'y mettre, j'étais plutôt réticente à l'origine. Mais voilà, depuis quelques temps je passe mes journées à lire des blogs (faut dire aussi que c'est grave mort à mon taf). Alors, pourquoi pas moi ? Je ne sais pas combien de temps cela durera, ce que ça deviendra, que séra séra... Mais pour l'instant, bien le bonjour à tous ceux qui passeront par là !